En Belgique
Résultats des questionnaires aux employés
De toutes les personnes ayant répondu au questionnaire, plus d’un quart étaient des Belges (1615 participants, soit près de quatre fois le taux de réponse au questionnaire du cycle précédent en 2009), ce qui représente le taux de réponse le plus élevé parmi les six pays (Belgique, Espagne, France, Italie, République tchèque et Suède).
Moins de la moitié des employés interrogés (le plus petit pourcentage de tous les pays) déclaraient peser un poids normal. 37 % des personnes interrogées (la plus forte proportion des six pays) se considéraient en surpoids.
Les résultats du deuxième questionnaire ont été opposés aux résultats du premier questionnaire, mettant en évidence l’importance du contexte culturel spécifique à chaque pays.
Pour la majorité des employés en Belgique, comme dans tous les autres pays, « alimentation équilibrée » signifiait « une alimentation variée en quantité modérée dans un environnement agréable ». Quelques participants préféraient la notion de « manger une nourriture agréable tout en préservant sa santé ». Il s’agissait d’un léger changement par rapport aux résultats de 2009, où les deux définitions avaient été choisies presque également.
38 % des employés (contre 59,5 % en 2009) indiquaient connaître un programme de promotion d’une alimentation saine et équilibrée. 45 % des personnes n’ayant jamais entendu parler d’un tel programme auraient aimé recevoir plus d’informations sur le sujet.
Graphique 5 : volonté des employés à changer leurs habitudes alimentaires
Au cours des 12 derniers mois, 57 % des employés avaient modifié ou envisagé de modifier leur façon de manger. Sur les 43 % de personnes ayant répondu ne pas avoir modifié leur façon de manger, 14 % ont affirmé qu’ils suivaient déjà les recommandations en faveur d’une alimentation saine.
Dans l’ensemble, moins de personnes déclaraient prendre une pause à midi. 72 % des employés déclaraient prendre une pause repas tous les jours, comparativement à 77,6 % en 2009. De même, 6 % des personnes interrogées affirmaient ne jamais prendre de pause contre seulement 1,8 % en 2009. La plupart des employés qui faisaient une pause à midi mangeaient toujours à la maison ou apportaient leur propre nourriture.
L’une des raisons invoquées par les participants pour expliquer pourquoi ils mangeaient à la maison ou mangeaient des aliments faits maison était le coût des repas au restaurant. Une autre raison donnée par 42 % des participants, pour seulement 31 % dans le questionnaire précédent, était le manque de temps pour sortir. La troisième raison la plus importante était que les aliments au restaurant étaient riches en calories.
Tout comme les participants italiens, les employés belges qui mangeaient dans un restaurant à midi choisissaient l’endroit où manger en fonction de la rapidité du service, puis du prix des plats.
Venaient ensuite la variété des repas proposés et la qualité nutritionnelle des aliments. Le choix des repas au restaurant dépendait toujours de l’envie des personnes sur le moment-même. Toutefois, les personnes à avoir opté pour ce critère étaient un peu moins nombreuses qu’en 2009, tandis que le critère « ce qui est bon pour moi » était choisi par 29,2 % des participants par rapport à 25,5 % en 2009. Le prix était néanmoins nettement plus important pour les participants en 2010.
Résultats des questionnaires aux restaurateurs
51 restaurants ont répondu au deuxième questionnaire, soit le même nombre qu’en 2009. Près de trois quarts des personnes interrogées étaient des hommes (dans les six pays). 60,8 % des restaurants ayant complété le questionnaire proposaient un menu spécial le midi.
Les restaurateurs souhaitaient approfondir leurs connaissances en matière de cuisine saine. Par contre, ils n’étaient pas désireux d’éduquer leurs clients et les employés n’étaient pas davantage intéressés à recevoir des informations nutritionnelles au restaurant.
Les restaurateurs affirmaient avoir remarqué un intérêt croissant pour les aliments sains de la part de leurs clients. Toutefois, ce phénomène n’était pas suffisamment important pour les convaincre d’apporter des changements aux aliments proposés.
Pour les restaurants qui souhaitaient modifier leurs modes de préparation, le budget restait le principal obstacle. 15 % des restaurateurs étaient convaincus qu’ils proposaient déjà une alimentation saine. 15 % avaient introduit des changements au cours de l’année précédente et 35 % de plus envisageaient de modifier leur offre alimentaire. Ces résultats pourraient indiquer que les initiatives ciblant les restaurants ont contribué à modifier l’attitude des restaurateurs envers l’alimentation saine.
Il ressort des résultats du deuxième questionnaire que les employés belges sont de plus en plus pressés par le temps au moment du repas, au détriment de leurs sorties au restaurant. Un peu moins d’employés prennent une pause de midi et la majorité apporte encore ses propres repas au bureau. Toutefois, ils prennent en considération la valeur nutritive de leurs repas et modifient leurs habitudes alimentaires. C’est aussi un facteur dont ils tiennent compte lorsqu’ils choisissent un restaurant.
Les restaurateurs ont remarqué que de plus de plus de gens montraient de l’intérêt pour une alimentation saine et souhaitaient approfondir leurs connaissances en la matière, ce qui est plutôt une bonne chose.
Il est à espérer que cette augmentation de la demande d’aliments sains de la part des employés continuera à croître au point d’encourager tous les restaurants belges à mettre en œuvre les recommandations et à améliorer leur offre alimentaire.